Le nouveau parc solaire de Laudun-l’Ardoise en Occitanie a été inauguré le 5 novembre. 14 hectares éviteront l’émission de 550 tonnes de CO2 par an tout en produisant l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 7 700 personnes.
Le premier module du parc photovoltaïque RES sur l’ancien site sidérurgique d’Arcelor-Mittal à Laudun l’Ardoise a été posé en janvier. Le parc est entré en service au mois d’août dernier.
Cette centrale permet d’utiliser une friche industrielle laissée vide depuis la fin de l’exploitation du site sidérurgique d’Arcelor Mittal, il y a 17 ans. « C’est une chance pour nous de pouvoir accueillir cette plateforme sur un site au passé industriel riche », estime le maire de Laudun-l’Ardoise Yves Cazorla. « C’est un bel exemple de ce qu’on peut faire des friches industrielles », rajoute Frédéric Fortin, directeur du développement commercial de CVE qui exploite le parc.
Un exemple aussi, rappelle la vice-présidente de l’association CleanTech Vallée Sylvaine Cazal, de « réalisation concrète » du Contrat de transition écologique Aramon-Gard rhodanien, signé en 2018. Ce parc photovoltaïque fait effectivement partie des 26 actions pour mener le territoire vers la transition énergétique. Une collaboration entre tous les acteurs « exemplaire pour une réalisation dont nous pouvons être fiers », s’est réjouit Céline Spitzhorn, directrice solaire chez RES. Il traduit une « volonté forte d’aller vers la transition écologique », souligne le vice-président de l’Agglomération du Gard rhodanien, Sébastien Bayart.
La centrale photovoltaïque de Laudun-l’Ardoise a vocation à produire pendant 30 ans de l’énergie renouvelable verte. Elle rapportera aux collectivités 4 millions d’euros en trente ans au titre de loyers, taxes et redevances et surtout évitera l’émission de 550 tonnes de CO2 par an. Le groupe Arcelor-Mittal a d’ailleurs rappelé, à cette occasion, qu’il s’est engagé à réduire ses émissions carbone de 30 % en 2030 et à être neutre en 2050. Laudun-l’Ardoise est une étape de cette volonté de décarbonation.
La centrale est d’une puissance de 12,2 MW. Elle est installée sur une surface de 14 hectares et constituée d’un peu plus de 35 000 modules et produira l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 7 700 personnes, évitant ainsi l’émission de 550 tonnes de CO2 par an. Les coûts relatifs à la construction se chiffrent à 8 M€. Développé et construit par RES, ce parc photovoltaïque composé de 35 336 panneaux est devenu la propriété de CVE, producteur indépendant d’énergie renouvelables.